Face à la fascisation : ripostons

Nous ne pouvons que partager le constat inquiétant des semaines à venir suite à l’important score de l’extrême-droite aux européennes et à la décision de Macron de dissoudre l’assemblée nationale. Mais ce constat n’est en réalité ni une surprise ni une nouveauté, l’accession au pouvoir par l’extrême-droite ne date pas d’hier.

Dans un contexte où les médias Bolloré vomissent en continue une propagande fascisante, offrant aux chef de file de tous les partis d’extrême-droite des temps de parole records, Macron et ses différents gouvernements auront grandemment participé à ouvrir les portes à l’extrême-droite.

Une grande partie de leurs attaques liberticides, antisociales, racistes ou islamophobes auront pu être votées grâce au soutien du RN dont les députés abondent dans le sens de Renaissance lorsque l’occasion se présente de faire preuve de « moins de mollesse » que Le Pen – comme le lui reprochait Darmanin en 2021 -. Sans grande surprise, on ne compte donc plus les séquences où le gouvernement se sera montré plus à droite que le RN : de l’opération Wuambushu en passant par la répression meurtrière en Kanaky, de la loi sur les séparatismes à celle sur l’immigration récemment portée par Darmanin, la liste est interminable… Ce dernier, ministre de l’intérieur, accusé de viol à plusieurs reprises, a d’ailleurs bien plus que fleurter avec l’extrême-droite organisée puisque il a été quelque temps militant à l’Action Francaise …

Le contexte social catastrophique est aussi le fruit d’un mandat et demi sous ce gouvernement – additionnés aux efforts des précédents – qui aura fait passer en force, à coups de 49.3, des réformes antisociales comme celle des retraites, et qui se sera employé à détruire méthodiquement le système social en s’attaquant à tous les secteurs publics, à commencer par l’éducation et la santé. Cette volonté ultralibérale d’un modèle économique à…

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