Face au danger monarchique et totalitaire : faire "barrage" avec l'Union Populaire ! — Claire VÉRILHAC

« Troisième Guerre mondiale ! » annoncent en choeur les bandeaux des chaines d’info. Hier c’était « votez Macron ». Demain ce sera peut-être  » la Covid a encore frappé ». Autrement dit à quoi bon s’intéresser à la politique quand la fin est si proche ?

C’est ce que veulent nous faire croire les potes de Macron aux commandes des media, de la finance et du pouvoir politique. Ils ne veulent pas que le peuple pense. C’est dangereux (surtout pour eux). La classe dominante sait qu’elle doit imposer son projet par la force pour tenter de le faire passer quand même auprès du peuple rétif.

Mais « pensons » juste un instant : ils sont tous capables de « jouer » avec le fascisme en faisant en sorte que le Pen soit la seule adversaire de Macron. Les media ont même créé Zemmour pour assurer le coup. Une telle légèreté est sidérante. Tout ça pour faire élire Macron, l’homme du capital, celui qui les protège tous, car ils ont des noms ces profiteurs : les riches, les exilés fiscaux, les dirigeants de partis politiques, les pipoles etc … et surtout les médias.

Alors récapitulons : au premier tour de la présidentielle ceux qui voulaient « faire barrage » à le Pen pouvaient le faire en votant Mélenchon. C’était simple !

D’ailleurs les citoyens et citoyennes ne s’y sont pas trompés en votant massivement pour le candidat France Insoumise. Il s’en est fallu de peu qu’il soit élu au second tour ce qui aurait permis un vrai débat et nous aurait épargné le déshonneur de l’extrême droite. Et surtout, cela aurait respecté la volonté de tous ceux qui ne voulaient pas voter ensuite pour l’éborgneur à cause de ses nombreux méfaits.

Mais les dirigeants du PCF, du PS ou EELV ont tendu un piège pour grapiller quelques voix, sans doute nécessaires à leur égo, à leur parti, ou à leur finances. Vus leurs scores misérables ce sont surtout les dirigeants, salariés et élus de ces partis qui leur ont apporté leurs voix, mais ils ont quand même réussi à berner quelques citoyens.

Et surtout pour des candidats-présidents ils ont fait preuve d’un manque total de sens des responsabilités et de vision politique. Ils ont privilégié l’Extrême Droite à la gauche. Ils ont donc offert le poste de président à Macron du moment qu’ils conservaient leurs chaises. Ils sont impardonnables ! Mais nous construirons quand même un Front Populaire Ecologique et Social avec les électeurs si leurs chefs ne sont pas d’accord. Attention, ils sont prêts à offrir la législative à Macron comme ils lui ont déjà offert…

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Auteur: Claire VÉRILHAC Le grand soir