Face au déclin du vivant, des scientifiques demandent aux dirigeants de prendre des engagements plus ambitieux

Face au déclin apparemment inexorable de la biodiversité, plus de soixante experts internationaux incitent à rehausser les objectifs de préservation du vivant, en vue de la COP15 « biodiversité » prévue en mai 2021 en Chine.

Dans un article paru dans la revue Science, ces scientifiques réunis au sein de l’Earth Commission ont ainsi présenté les bases scientifiques pour définir la prochaine génération d’objectifs en matière de protection et de restauration de la biodiversité mondiale :

Seuls le niveau d’ambition le plus élevé pour chaque objectif et l’articulation des objectifs entre eux permettront d’inverser la courbe du déclin de la nature d’ici 2050. Il s’agit de combiner la stricte « absence de perte nette » avec des restaurations ciblées d’écosystèmes (tant sur les espaces naturels que sur les espaces gérés par l’Homme), une perte minimale des espèces, la conservation de 90 % de la diversité génétique et la sécurisation d’un large éventail de contributions de la nature aux sociétés humaines.

Aucun des précédents objectifs de préservation du vivant, fixés en 2010 et nommés « objectifs d’Aichi », n’a été atteint. Il est donc essentiel que la COP15 permette l’adoption d’objectifs ambitieux mais réalisables, selon Paul Leadley, professeur à l’Université Paris-Saclay et co-auteur de l’article paru dans Science.

  • Source : IRD.
  • Photo : Grenouille Amazonienne © J.J. Huckin / WWF-US

Auteur: Reporterre
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