Fadettes, UFED et données de connexion : les techniques d'investigations numérique de la police

Introduction

L’idée de ce texte est de répondre pratiquement aux questions de sécurité numérique qu’on se pose dans les milieux militants. Il a pour but de donner des arguments aux personnes qui, dans chaque groupe, répètent qu’il faut faire gaffe à la sécurité numérique, et d’en donner aux personnes qui les trouvent reloues.

On part du constat qu’il y a un manque d’informations disponibles sur les techniques d’enquêtes que les keufs utilisent pour fouiller nos téléphones et nos ordinateurs, et sur celles qui utilisent notre navigation internet et nos communications téléphoniques. Les formations à la sécurité numérique dans nos milieux sont souvent un peu trop théoriques. Elles apportent les réponses, mais ne montrent pas les problèmes.

On se concentre donc, dans ce texte, sur les techniques d’enquêtes qui touchent nos outils numériques : analyse des données de téléphonie, écoutes, analyse de la navigation internet, analyse des données enregistrées sur nos ordis ou nos téléphones, … On se base sur des techniques qu’on a vu être utilisées par les policier.es (contre nous, contre des potes, ou des pratiques qu’on a vues dans des documentaires).

On veut donner dans ce texte des pratiques de sécurité numérique qu’on voudrait voir généralisées dans nos milieux. On n’a pas vocation à se perdre dans des détails techniques, mais à détailler les techniques policières au maximum. Pour plus de détails sur les pratiques numériques pour se protéger face à la répression, il existe déjà plein de ressources, qu’on citera et qu’on vous invite à consulter !

Le format imprimable page par page de ce texte :

Techniques d’investigations numérique de la police, page par page


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Pourquoi il ne faut pas ramener son téléphone en action/manif ?

Pour deux raisons principales, qu’on va détailler : déjà, c’est donner plein d’armes aux enquêteurices pour te retrouver si une enquête est ouverte sur l’action ou la manif, et ensuite, c’est risquer de se faire choper avec son téléphone.

Quels sont les risques si je me fais choper avec mon téléphone ?

Si tu pars en garde à vue avec ton téléphone, les policier.es ont de nombreuses possibilités pour exploiter les données qu’il contient. Les commissariats – surtout en Île-de-France –, commencent à être équipés d’aspirateurs à données, des outils qui connaissent des failles de sécurité de milliers de modèles de téléphones et de versions de systèmes d’exploitation (iOs,…

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Auteur: IAATA