Oubliés pendant plus d’un siècle, des enregistrements de la Belle Époque ressurgissent aujourd’hui grâce à une invention unique : l’Archéophone. 54 cylindres bretons ont ainsi pu être numérisés, révélant les chants et récits d’une époque disparue.
Les premières secondes de l’enregistrement laissent entendre un grésillement discret. Puis une voix fragile et lointaine s’élève. En breton, elle entonne une complainte, un chant traditionnel oublié. Un tel enregistrement, figé dans la cire il y a plus d’un siècle, aurait pu sombrer dans l’oubli. Mais le voilà finalement tiré de son long sommeil. Cette renaissance a été rendue possible par l’Archéophone, un appareil unique qui permet de lire et de numériser les cylindres phonographiques d’autrefois, ces enregistrements fragiles qui conservent la mémoire sonore du début du XXe siècle.
Chansons « Fransoazig ha Pierrik » et « An diou vignonez » par Marie-Françoise Le Serrec et Filoména Cadorethttps://www.phonobase.org/fiche/16376
Les cylindres de cire renferment chacun quelques minutes d’enregistrement à peine : chants, contes, récits de la vie quotidienne ou prières en breton et en gallo, les deux langues régionales alors parlées par la population bretonne.
Cette invention d’Henri…
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