Fairphone lance la version 3+ de son smartphone « durable »

Chaque année, 1,4 milliard de téléphones portables sont vendus à travers le monde, en remplacement d’un appareil qui fonctionne souvent parfaitement bien. Cette surconsommation, encouragée par la publicité et l’obsolescence programmée, est à l’origine de l’empreinte environnementale et sociétale énorme de l’industrie du smartphone. Face à la durée de vie bien trop courte des smartphones, le fabricant Fairphone se distingue par des modèles plus écoresponsables, dont les composants, majoritairement issus de filières durables, sont aisément remplaçables et réparables. Pour la rentrée, l’entreprise néerlandaise lance le Fairphone 3+, une version améliorée du téléphone précédent, également disponible en pièces séparées pour les possesseurs de ce dernier.

Emblématiques de l’économie mondialisée, la plupart des smartphones font plusieurs fois le tour du globe, de l’extraction des matières premières à leur distribution, en passant par la fabrication des composants et leur assemblage. Le cycle de vie du smartphone est ainsi à l’origine de dommages sévères dans différentes régions du monde, entre épuisement des ressources naturelles, pollution de l’eau et de l’air et violation des droits humains.

Une pollution entièrement délocalisée

Véritable nœud du problème, la surconsommation des appareils est encouragée par l’industrie dont le business-model repose sur le nombre d’unités vendu. La conception de nouvelles fonctionnalités engendre ainsi une hausse perpétuelle des exigences de performance du smartphone, et donc des besoins en matières premières. Certaines d’entre elles existent en abondance, mais d’autres, les métaux rares, sont plus limitées et impliquent des conséquences écologiques…

Auteur : Mr Mondialisation
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