Fausse bannière — Xiao PIGNOUF

Deux éléments cruciaux permettent ces jours-ci de croire à cette éventualité.

D’abord, la déformation dans les médias occidentaux des propos tenus par Vladimir Poutine lors de son adresse à la Fédération de Russie du 21 septembre 2022.

Voici le paragraphe concerné :

Washington, Londres et Bruxelles encouragent ouvertement Kiev à déplacer les hostilités sur notre territoire. Ils affirment ouvertement que la Russie doit être vaincue sur le champ de bataille par tous les moyens, puis privée de sa souveraineté politique, économique, culturelle et de toute autre souveraineté et mise à sac.

Ils ont même eu recours au chantage nucléaire. Je fais référence non seulement au bombardement, encouragé par l’Occident, de la centrale nucléaire de Zaporozhye, qui fait peser la menace d’une catastrophe nucléaire, mais aussi aux déclarations de certains hauts représentants des principaux pays de l’OTAN sur la possibilité et l’admissibilité de l’utilisation d’armes de destruction massive – les armes nucléaires – contre la Russie.

Je voudrais rappeler à ceux qui font de telles déclarations concernant la Russie que notre pays dispose également de différents types d’armes, dont certaines sont plus modernes que celles des pays de l’OTAN. En cas de menace contre l’intégrité territoriale de notre pays et pour défendre la Russie et notre peuple, nous utiliserons certainement tous les systèmes d’armes dont nous disposons. Il ne s’agit pas d’un bluff.

À quel chantage nucléaire le président Poutine fait-il référence ici ?

Lors de sa campagne électorale, la candidate pour le poste de premier ministre britannique, Liz Truss a déclaré être prête à employer l’arme nucléaire contre la Russie.

Jean-Yves Le Drian, le 23 février 2022, déclare, suite à l’avertissement de Poutine quant à des « conséquences jamais rencontrées dans l’Histoire », que l’OTAN était « aussi puissance nucléaire », sans que le mot n’ait alors été prononcé par le dirigeant russe.

Le même jour, le NYT reprend les propos du général américain James Cartright aujourd’hui à la retraite disant que « la « capacité d’explosion réduite » des dispositifs nucléaires plus petits qui existent aujourd’hui rend la rupture du tabou nucléaire « plus envisageable ». »

Début septembre, c’est le premier ministre israélien Yair Lapid qui menace l’Iran, allié de la Russie, de faire usage de l’arme nucléaire, comme il l’a d’ailleurs fait à de multiples reprises par le passé à l’encontre de ses voisins.

Les…

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Auteur: Xiao PIGNOUF Le grand soir