Faut-il arrêter d’avoir des enfants pour sauver la planète ?

L’humanité vient récemment de franchir la barre des huit milliards d’individus à travers le monde. D’ici 2100, elle pourrait même atteindre le seuil des dix milliards avant de se stabiliser. Une courbe que certains souhaitent inverser à des fins écologistes. Mais la question de la réduction démographique est-elle vraiment une solution pertinente au problème ?

Cet argument revient très souvent sur la table : nous serions « trop nombreux sur terre ». Certaines études expliquent d’ailleurs qu’avoir un enfant en moins par femme en âge de procréer serait l’un des meilleurs leviers d’action pour la planète. Pour autant, même si ce raisonnement peut paraître logique, à y regarder de plus près, le sujet est en réalité beaucoup plus complexe.

Marche pour le climat du 21 septembre 2019 à Paris. Source : Wikicommons.

Une explosion démographique

L’évolution démographique observée depuis le début du XXe siècle a de quoi impressionner. Le monde portait en effet à peine 1,65 milliard d’habitants en 1900, contre 8 aujourd’hui. Avant 1800, l’humanité n’avait pourtant jamais dépassé le milliard de personnes. Les progrès techniques, et notamment de la médecine, de l’hygiène ou de l’alimentation n’y sont évidemment pas étrangers.

Si l’on peut se réjouir de ces avancées, on peut en revanche s’inquiéter de l’état de la planète qui ne cesse de se dégrader. On peut aussi se demander si le monde dispose d’assez de ressources pour la survie d’autant d’individus.

Des projections difficiles à établir

Les démographes ne peuvent d’ailleurs que faire des projections, en se basant sur les données actuelles. Mais rien ne leur permet de savoir avec exactitude ce que l’avenir nous réserve. L’ONU estime par exemple que notre espèce pourrait frôler les 11 milliards de personnes d’ici la fin du siècle. Mais d’autres chercheurs pensent

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Auteur: Simon Verdiere