Fichage des citoyens : une arme de répression massive

Alors que nous assistons à une extension du champ d’application des fichages « S » qui visent de plus en plus les dissidents politiques, y compris au sein de la police, nous consacrons ce nouveau numéro du Regard d’Anouar au fichage des citoyens engagés.

L’épisode d’aujourd’hui est consacré à un seul thème : le fichage “S”, les fichés “S”. Un fiché “S”, c’est une personne considérée comme dangereuse par les services de police et au sujet de laquelle une fiche a été émise à son insu. Une fiche qui appelle les différents services auxquels il peut avoir affaire à redoubler de vigilance.

A priori, c’est tout à fait normal, surtout dans une période comme la nôtre, marquée malheureusement par des attentats terroristes. Mais de plus en plus, on a l’impression que ce type de fichage unilatéral est utilisé contre des dissidents politiques ou contre des personnes qui dérangent, pour une raison ou une autre. Y compris dans les rangs de la police.

On en parle avec Noam Anouar, bien sûr, mais aussi avec l’avocat Vincent Brengarth, qui a déjà travaillé sur des dossiers de ce type.

Et on écoute les témoignages d’un ex-policier dont la vie est rendue impossible par un fichage “S” qu’il décrit comme absurde, et de Jules Panetier, fondateur du site d’information militant Le Poing, toujours fiché “S” en dépit d’une victoire contre le ministère de l’Intérieur devant le tribunal administratif.

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Auteur: Le Média