Fini le silence, finie la violence !

3 mai 2021

Fini le silence, finie la violence !

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Nous luttons pour un monde sans violence à l’égard des femmes dans tous les domaines de la vie, au travail, en public, en privé. Notre combat pour un changement de système, fondé sur la justice sociale, environnementale et économique, doit être déterminé aussi par la justice de genre. Nous voulons vivre dans un monde où les femmes et toutes les personnes vivent sans violence, harcèlement ou menaces.

Par conséquent, la violence n’a pas de place dans notre fédération d’Amis de la Terre. Nous nous sommes engagés à faire tout notre possible pour obtenir que le droit des femmes et de toutes les personnes à vivre sans violence soit respecté. Nous nous engageons à être responsables, à tous les niveaux de la fédération, vis-à-vis de nos groupes membres nationales, des communautés avec lesquelles nous travaillons et de nos organisations alliées.

Qu’entendons-nous par violence ?

La violence et la menace de violence sont employées comme instruments pour maintenir les relations de pouvoir, patriarcales ou autres, où les femmes sont victimes de harcèlement et d’une violence institutionnalisée, domestique, sexuelle, verbale ou psychologique dès qu’elles s’écartent de leurs rôles ‘naturels’. C’est ce qui arrive surtout aux femmes de couleur, noires ou autochtones, aux ouvrières et aux migrantes, aux lesbiennes ou bisexuelles et aux personnes transgenre ou non binaires.

Quelques exemples :

  • Les migrantes et les réfugiées victimes de harcèlement de la part de leurs employeurs et qui, si elles les dénoncent, subissent la violence institutionnelle et des menaces xénophobes de la part de la police pour être sans papiers ou soi-disant clandestines.
  • Les femmes noires ou de couleur qui sont considérées comme des objets sexuels ‘au service’ des hommes en tant que groupe social, y compris par leurs collègues ou leurs supérieurs qui leur réclament des faveurs sexuelles si elles veulent obtenir une promotion ou garder leur travail.
  • Les femmes qui sont victimes d’abus sexuel « parce que » elles étaient dans la rue la nuit, ou qu’elles portaient des vêtements provocants, ou pour « corriger » leur orientation lesbienne ou bisexuelle.
  • Les femmes de la classe ouvrière qui, pendant la pandémie de Covid-19, subissent davantage de harcèlements et de violences physiques de la part de la police et des…

La suite est à lire sur: www.amisdelaterre.org
Auteur: Adrien Favreau