Alors qu’un appel tourne sur de nombreux réseaux, Macron continue à mépriser la population et les grandes surfaces se gavent toujours plus. Comment imaginer un mouvement efficace ?
La colère contre l’inflation monte sans vraiment trouver d’issue et, comme au début des Gilets Jaunes, les revendications et les modes d’organisation sont encore flous. Comment imaginer les formes que pourrait prendre un mouvement victorieux contre la vie chère ? Comment ne pas reproduire une fois de plus ce qui a échoué ? Les possibilités sont multiples, on voit notamment des appels à se retrouver devant les supermarchés partout en France. Qu’est-ce que cela implique ?
Les manifestations dans les centre-villes sont totalement contrôlées par la police et, lorsqu’elles ne sont pas suffisamment massives, elles exposent à une répression d’une violence bien supérieure aux «victoires», mêmes symboliques, qui peuvent être obtenues. D’autres modes d’actions ont été utilisés essentiellement dans les années 1970 et 1980 en France et en Italie contre le coûts de la vie : les «autoréductions». Ces actions ont été réalisées plus récemment dans les années 2000 lors de mouvements étudiants ou de luttes de chômeurs. Il s’agit d’entrer collectivement dans un grand magasin pour obtenir une «réduction» ou la gratuité des produits pour les redistribuer.
Chaque ville est truffée de supermarchés qui se gavent, et tout le monde sait où se trouvent les plus grandes surfaces et les centres commerciaux identiques et déshumanisés. Concrètement, une ou deux cibles de grande distribution peuvent être imaginées par des groupes locaux et être diffusées, à la manière des premiers appels de Gilets Jaunes qui se donnaient un rond-point précis comme lieu de rendez-vous.
Il y a ensuite plusieurs possibilités d’organisation :
➡️ Des rassemblements statiques devant les grandes enseignes, qui peuvent à eux seuls provoquer la fermeture…
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Auteur: B