Fondation Luma : L'art qui cache la forêt

La fondation Luma, à vocation philanthropique, sise dans la ville d’Arles, revendique son engagement pour la création sous toutes ses formes. Son plus éclatant symptôme est une tour érigée par l’architecte Frank Gehry inaugurée en juillet dernier. Du haut de ses 56 mètres, elle surplombe la cité. Position confortable depuis laquelle sa fondatrice – l’héritière Maja Hoffmann, environ 450e fortune mondiale grâce à l’empire pharmaceutique Hoffmann-Laroche, qui s’est notamment illustré par la catastrophe industrielle de Seveso – peut remodeler la ville de 53000 habitants à la guise de ses ambitions.

Quelques amis arlésiens de passage par la mégalopole nous ont suggéré de manger ladite tour. « Quel appétit ! », nous sommes-nous d’abord réjouis. « Mais quel mauvais esprit ! », nous sommes-nous ensuite offusqués. Mais c’était avant de les écouter. Bonne dégustation.

A voir lundi 13 décembre à partir de 20h

[Nous avons rencontré quelques petits problèmes techniques de prise de son au début de cet entretien. Nos lectrices et lecteurs nous en excuseront.]

Ce soir nous allons parler de la fondation Luma. Fondation à vocation philanthropique sise dans la ville d’Arles qui revendique son engagement pour la création sous toutes ses formes, mais aussi pour l’environnement, pour l’éducation et pour les droits de l’homme, dont le plus éclatant symptôme est une tour érigée par l’architecte Frank Gehry dont l’inauguration s’est tenue en juillet dernier. Du haut de ses 56 mètres, elle surplombe la cité arlésienne et est visible à mille miles à la ronde. Position confortable depuis laquelle sa fondatrice, Maja Hoffmann, environ 450e fortune mondial grâce à l’empire pharmaceutique Hoffmann-Laroche, qui s’est notamment illustré par la catastrophe industrielle de Seveso et dont elle se trouve l’héritière, position confortable donc depuis laquel, la fondatrice de la Fondation peut remodeler dans le plus grand des calmes la ville de 53000 habitants à la guise de ses ambitions. Ville au sein de laquelle elle possède, entre autres, trois hôtels de luxe et cinq restaurants. Mais la fondation Luma n’a pas attendu la tour pour œuvrer, avec notamment les Luma Days, depuis 2017, sorte de think tanks d’artistes et d’intellectuels aux intitulés ambitieux tels que « Imaginer des futurs pour une ville et une biorégion », « L’HOSPITALITÉ, à la recherche d’une voie commune », « ENSEMBLE, une déclaration d’interdépendance », « EN TRANSIT : une géographie…

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Auteur: lundimatin