La nouvelle structure – Force ouvrière groupe RATP – intégrera le Rassemblement syndical (RS), SUD-RATP et L’UNSA Pôle Traction. Si les deux premières restent des petites forces syndicales, malgré une implantation solide de RS dans plusieurs dépôts de bus de la région parisienne, le débauchage d’une partie de l’UNSA représente un mini coup de tonnerre. En effet, ce syndicat avait détrôné la CGT de sa première place aux dernières élections professionnelles, en 2018. Amputée de ses effectifs du Pôle Traction (métro et RER) – particulièrement actifs lors de la longue grève contre la réforme des retraites – l’UNSA (30,19 % en 2018) devrait redescendre à la seconde ou la troisième position lors des élections de fin d’année. Même si la chute ne devrait pas être vertigineuse : le gros de ses troupes étant dans le département Bus, numériquement plus important que celui des Métros et RER à la RATP.
Cependant, Force ouvrière (6,86 % en 2018) peut prétendre à la troisième place aux dépens de la CFE-CGC (10,43 % en 2018) et pourrait jouer plus ou moins jeu égal avec l’UNSA. En effet, l’addition des scores obtenus en 2018 par FO et SUD dépasse déjà les 15 %. Avec l’UNSA Pôle Traction et RS en plus, dépasser les 20 %, voire viser les 25 %, ne semble pas totalement délirant. Avec pour probable bénéficiaire indirect de l’opération la CGT. Celle-ci, avec 30,11 % des voix en 2018, pourrait reprendre sa première place en bénéficiant de l’affaiblissement de l’UNSA.
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Auteur: Stéphane Ortega