Le gouvernement Macron est aligné sur l’extrême droite franquiste espagnole.
Vous savez sûrement que l’Espagne a vivement condamné depuis des mois le massacre commis par Israël à Gaza, que plusieurs ministres espagnols ont dénoncé un «génocide» et que l’Espagne a reconnu l’État de Palestine. Mais une anecdote moins connue montre, par comparaison, à quel point le gouvernement Macron est d’extrême droite :
Le 28 mai, le jour où le gouvernement espagnol reconnaissait la Palestine, le leader de l’extrême droite radicale du pays rendait visite à Netanyahou en Israël. En Espagne, cette visite du fasciste Santiago Abascal, chef du parti Vox – l’équivalent du RN et de Reconquête – au gouvernement israélien a provoqué une «polémique». Oui, aller en Israël fait polémique : la plupart des médias espagnols et tout le gouvernement ont critiqué ce déplacement, accusé d’«encourager la guerre».
Ce n’est pas tout : au Parlement espagnol, le Premier Ministre Pedro Sánchez a vivement pris à partie le chef de la droite, le Parti Populaire : «Que pensez-vous de la photo prise par Santiago Abascal avec Benyamin Netanyahou, l’encourageant à poursuivre les bombardements à Gaza et à Rafah ?»
Rendez-vous compte de la différence absolue avec la France. Si l’on transposait la situation : c’est comme si un déplacement de Marine Le Pen en Israël provoquait une polémique nationale, et comme si le gouvernement Macron, non seulement dénonçait ce déplacement, mais demandait des comptes à l’Assemblée au parti Les Républicains, pour savoir s’il approuvait l’attitude de l’extrême droite !
Revenons à la réalité : en France c’est exactement l’inverse. Macron est allé en Israël, et a appelé Netanyahou du petit surnom affectueux «cher Bibi». C’est le seul président au monde qui a fait interdire toutes les manifestations pour la Palestine en octobre. La présidente du Parlement a enfilé un gilet…
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Auteur: Phonax