Franz-Olivier Giesbert sur France Inter : la fête du journalisme

Passons sur l’accueil tonitruant réservé par Nicolas Demorand à cet « écrivain, journaliste au verbe haut, et à la plume tranchante ! » Passons sur l’irrévérence des deux animateurs qui, après un court passage obligé par les affaires judiciaires et autres escroqueries, leur ont préféré de grandes considérations philosophiques :

– Léa Salamé : Quelle relation entretient [Bernard Tapie] avec la foi, avec la mort ? Qu’est-ce qu’il vous dit de tout cela ?

– Nicolas Demorand : Et puis il y a l’amour des animaux qui vous rapproche tous les deux. On sait, Franz-Olivier Giesbert, que c’est votre grand combat. Qu’est-ce qui se joue là entre vous deux ?

– Léa Salamé : Sur qui vous allez écrire aujourd’hui Franz-Olivier Giesbert ? Il reste des personnages hors-norme aujourd’hui comme Tapie, comme d’autres, ou de moins en moins ?

Bernard Tapie, Léa Salamé semble d’ailleurs bien le connaître : « Il dit les choses Tapie, il faut lui reconnaître ça. Quand il n’est pas content, il envoie un texto, quand il est content, il envoie un texto ! » Passons donc, enfin, sur ces clins d’œil permanents, échangés par les trois compères du même (petit) monde en direct du (grand) service public. Et ce jusqu’à l’embrassade finale :

– FOG : [Mon livre] c’est littéraire, j’ai pris un parti pris littéraire.

– Léa Salamé : Absolument ! C’est pour ça qu’on vous a invité, parce qu’on a pris plaisir à le lire ! […]

– Nicolas Demorand : Merci Franz-Olivier Giesbert. On était très contents de vous recevoir dans le 7/9 aujourd’hui. [Moi aussi !] On vous aime bien, même si parfois, vous ne nous le rendez pas hein ! [Léa Salamé rit.] De temps en temps, paf ! Une claque entre amis ! [Nicolas Demorand rit aussi.] […]

– FOG : Regardez le mal que j’écris sur moi-même !

– Nicolas Demorand : C’est vrai que ça pourrait être pire. […] Merci d’avoir été là en tout cas. Merci. Merci beaucoup.

Merci, re-merci, et re-re-merci.

« Moi, je suis dans la diversité »

Et merci aussi pour l’information. Car si claque il y eut au cours de cet entretien, c’est bien le journalisme qui l’a reçue, dans une séquence de quelques minutes qui valent le détour… Franz-Olivier Giesbert livrant doctement la question qui sous-tend son livre (« Comment on tient face au système. Face à ce qu’on pourrait appeler les monstres froids de l’État, c’est-à-dire la justice, les médias »), Léa Salamé lui oppose (tout de même) la fascination des grands médias…

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Auteur: Pauline Perrenot Acrimed