Gauche radicale et analyses géopolitiques — Robert GIL

Est-ce que parce que nombres d’entre eux viennent de mouvances trotskistes, et ont encore des comptes à régler avec Staline et l’URSS et de tout ce qui s’y rattache, même si la Russie d’aujourd’hui n’est plus communiste ? Quant à la Chine, la juger avec nos lunettes, notre morale et notre mentalité occidentale, est le meilleur moyen pour se planter. J’avoue ne pas comprendre le manque d’analyses de ces organisations, ni le recul nécessaire qu’il faut avoir sur de nombreux problèmes internationaux. Ils n’hésitent pas par leurs déclarations à se rapprocher des positions macronistes de la droite ou de la gauche de gouvernement (les deux étant identiques). Leurs postures fait, qu’en plus, ils légitimisent, par la même occasion, les positions impérialistes transatlantiques dominées par les EU. Dans ce petit monde, seule Lutte Ouvrière a une position réaliste, cohérente et conforme à ses idées.

Ayant milité plusieurs années au NPA, je partage leurs positions et leurs analyses concernant la société capitaliste, la défense des services publics, le partage des richesses produites par les salariés, et la remise en cause de la mainmise sur l’économie et la finance par la grande bourgeoisie et l’oligarchie libérale de notre pays. Mais je les trouve particulièrement naïfs sur les événements se déroulant à l’étranger, ils confondent leur désir avec la réalité. Dés que les médias relaient des manifestations dans un pays étranger que nos dirigeants considèrent comme hostiles, de nombreux militants sont enthousiastes car ils associent ses évènements aux prémices d’une révolution et d’un changement imminent de société. Il ne leur vient pas à l’idée que dans ces pays, les services occidentaux entretiennent des réseaux près à amplifier ou à fomenter des troubles, si une contestation (fut-elle légitime) apparait. Bien sûr, leur raisonnement est qu’actuellement les peuples du sud souffrent…

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Auteur: Robert GIL