« Six mois après le début de la guerre, 10.000 femmes palestiniennes à Gaza ont été tuées, parmi lesquelles environ 6.000 mères, laissant 19.000 enfants orphelins », a déclaré ONU Femmes dans un nouveau rapport.
« Plus d’un million de femmes et de filles à Gaza n’ont presque pas de nourriture, n’ont pas accès à l’eau potable, aux latrines, aux toilettes ou aux serviettes hygiéniques, et les maladies se multiplient dans un contexte de conditions de vie inhumaines », a ajouté l’agence onusienne.
Faisant écho à ces préoccupations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un nouvel appel au cessez-le-feu afin que l’aide humanitaire puisse être apportée à Gaza pour aider à reconstruire les hôpitaux, notamment celui d’Al Shifa, qui a été « essentiellement détruit » après une récente opération militaire israélienne.
« La direction essaie de nettoyer le service des urgences (mais) le travail est tout simplement énorme pour faire juste un nettoyage, sans parler d’obtenir des fournitures», a déclaré un porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic, à la suite d’une nouvelle mission de l’agence sanitaire des Nations Unies lundi dans le centre médical dévasté de la ville de Gaza.
Besoin d’accès
Seul un tiers des 36 hôpitaux de Gaza restent fonctionnels, ce qui signifie qu’il est essentiel de « préserver ce qui reste » du système de santé de l’enclave, a insisté M. Jasarevic.
Mais les besoins restent massifs avec plus de 76.000 blessés, selon les autorités locales, et plusieurs agences de l’ONU ont averti à plusieurs reprises que les amputations et les accouchements par césarienne se déroulaient sans anesthésie.
« Une fois de plus, nous appelons réellement à ce que le mécanisme de déconfliction soit efficace, transparent et réalisable », a dit le responsable de l’OMS, faisant référence au système d’approbation utilisé par les humanitaires en collaboration avec les parties belligérantes pour…
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Auteur: Nations Unies FR