Les représailles d’Israël sur la bande de Gaza, après l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, durent depuis 100 jours. Philippe Lazzarini, chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) fait le bilan de ces 100 jours qui paraissent pour les habitants de Gaza avoir duré 100 ans.
« La mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin massifs de ces 100 derniers jours entachent notre humanité commune.
Cela fait 100 jours que la guerre dévastatrice a commencé, tuant et déplaçant les habitants de Gaza, à la suite des attaques horribles menées par le Hamas et d’autres groupes contre les habitants d’Israël. Cela fait 100 jours d’épreuves et d’angoisse pour les otages et leurs familles.
Plus grand déplacement depuis 1948
Au cours des 100 derniers jours, les bombardements continus sur la bande de Gaza ont provoqué le déplacement massif d’une population en constante évolution, constamment déracinée et forcée de partir du jour au lendemain, pour ensuite se déplacer vers des endroits tout aussi peu sûrs. Il s’agit du plus grand déplacement du peuple palestinien depuis 1948.
Cette guerre a touché plus de deux millions de personnes, soit l’ensemble de la population de Gaza. Nombre d’entre elles garderont des séquelles à vie, tant physiques que psychologiques. La grande majorité d’entre elles, y compris les enfants, sont profondément traumatisées.
Vivre dans des conditions invivables Les abris surpeuplés et insalubres de l’UNRWA sont devenus la « maison » de plus de 1,4 million de personnes. Elles manquent de tout, de la nourriture à l’hygiène en passant par l’intimité. Les gens vivent dans des conditions inhumaines, où les maladies se propagent, y compris chez les enfants. Ils vivent dans l’invivable, alors que l’horloge tourne rapidement vers la famine.
Le sort des enfants de Gaza est particulièrement déchirant. Une génération entière d’enfants…
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Auteur: onufrance