Les dernières manifestations qui exigeaient un cessez-le-feu immédiat avaient été spécialement boudées par les médias, sauf par le Courrier. Cette fois-ci, la Tribune de Genève et la RTS ont relayé l’information mais en baissant le nombre de participant·es à 3’000. Ce qui est assez cocasse, c’est que même sur la vidéo de la RTS, on voit très bien qu’il y a beaucoup plus que 3’000 manifestant·es.
C’est une nouvelle manifestation fleuve qui a parcouru les rues de la rive droite, du Parc des Cropettes jusqu’à la Place des Nations. Encore une fois, Genève s’est mobilisée pour exiger le respect du droit international et la justice pour le peuple palestinien. Familles, militant.es, de toutes générations ont scandé leur solidarité avec les palestinien·nes face à l’horreur, à la complicité et au silence. Les autorités suisses ont beau se gargariser des « valeurs » de la Confédération tout en étant complice d’un génocide, la rue quant à elle est pro-palestinienne et a exigé de vive voix la démission du chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Ignazio Cassis. « Israël a le droit de se défendre », c’est le mantra de Biden, Macron et de Cassis.
Depuis plus de 2 mois, Israël procède à des bombardements aveugles, un nettoyage ethnique, l’utilisation illégale et délibérée d’armes explosives et de phosphore blanc contre les civils à Gaza. En outre il les prive d’aide humanitaire, d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant et utilise la famine comme arme de guerre. En quoi cela peut-il être considéré comme « le droit d’Israël à se défendre » ? Ce sont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité que commet Israël.
• 18’800 mort·es, dont 70% sont des femmes et des enfants.
• Israël a tué un enfant palestinien toutes les dix minutes en moyenne.
• 51’000 blessé·es, sans compter les personnes disparues ou ensevelies sous les…
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