Des écoles, des centres de formation des centres de santé… depuis des décennies, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) apporte assistance à des centaines de milliers de personnes. Cette assistance pourrait brutalement s’arrêter et entraver toute l’aide humanitaire en cours.
Depuis longtemps UNRWA est victime d’une campagne de dénigrement et de désinformation, soutenue par Israël. Une nouvelle étape a été franchie le 28 octobre dernier avec l’adoption par le parlement de deux lois visant à interdire l’agence d’exercer sa mission.
Ces lois devraient entrer en vigueur trois mois après leur adoption donc fin janvier. Et à ce jour, UNRWA est irremplaçable.
Depuis 75 ans, l’UNRWA fournit des services de type public, tels que l’éducation et les soins de santé, aux réfugiés palestiniens dans les territoires palestiniens occupés, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Sans UNRWA, un risque d’effondrement de la réponse humanitaire
« La mise en œuvre de la législation israélienne de la Knesset visant à mettre fin aux opérations de l’UNRWA dans le territoire palestinien occupé aura des conséquences désastreuses. À Gaza, le démantèlement de l’UNRWA entraînera l’effondrement de la réponse humanitaire des Nations Unies. », déclarait le 2 décembre Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA.
Malgré l’insécurité, et la mort de 249 de leurs collègues, quelque 5000 employés de l’UNRWA continuent d’apporter une assistance aux habitants de la bande de Gaza, notamment dans les centres de santé qui fonctionnent encore (une dizaine sur les 27 que compte l’enclave).
Les écoles abritent désormais des dizaines de milliers de réfugiés. A certain moment de cette crise, les infrastructures de l’UNRWA ont accueilli jusqu’à un million de déplacés.
Quand elles n’ont pas été bombardées et que les conditions de sécurité le permettent, des…
Auteur: onufrance