Bien que certains camions de carburant et de nourriture humanitaire soient entrés dans la bande de Gaza depuis dimanche, « les fournitures d’aide restent largement insuffisantes », a alerté dans son dernier rapport de situation, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Outre le risque de maladies infectieuses, la faim a augmenté en raison de la relocalisation forcée de la population de Gaza par les forces israéliennes, selon l’OCHA.
Cette nouvelle mise en garde des Nations Unies alors que des rapports des médias indiquent que des frappes israéliennes ont eu lieu dans différents secteurs de l’enclave, mardi, notamment à Rafah et dans le camp de Nousseirat.
Hausse de la malnutrition aiguë
Les récents ordres d’évacuation et l’intensification de l’activité militaire à Rafah ont forcé un renversement de l’échelle des services de nutrition alors que le nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë continue d’augmenter, a alerté le groupe sectoriel de la nutrition.
Le groupe sectoriel met en garde contre le fait que l’intensification des interventions nutritionnelles a été inversée à Rafah. « En raison des derniers ordres d’évacuation et de l’escalade militaire, trois des 22 établissements de santé et 25 des 35 points médicaux fournissant des services de nutrition ont fermé et les nouveaux services qui devaient ouvrir dans le nord de Gaza ont été mis en attente ».
Dans ces conditions, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU (OMS) signale qu’au 8 mai, 58 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère (MAS) avec complications ont été admis dans trois centres de stabilisation nutritionnels qui sont encore opérationnels à Gaza. Selon le groupe sectoriel de la nutrition, plus de 70.000 enfants âgés de 6 à 59 mois ont fait l’objet d’un dépistage de la circonférence moyenne du bras (MUAC) depuis la mi-janvier.
Dans ce lot, plus de 5.000 ont été diagnostiqués avec une…
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Auteur: Nations Unies FR