Au moins dix pays, dont les Etats-Unis et la France, ont suspendu leurs contributions à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), principal acteur humanitaire dans la bande de Gaza, et dont dépend aujourd’hui la survie de plus de 2 millions de personnes.
Cette suspension de l’aide a été décidée après que 12 employés de l’UNRWA, qui compte quelque 13 000 employés dans la bande de Gaza, aient été accusés par Israël d’avoir participé à l’attaque du 7 octobre lancée par le Hamas. Cette attaque a fait quelque 1200 morts. Un de ces employés est décédé, les identités de deux autres sont encore à confirmer.
Dès qu’elle a été informée, l’Agence des Nations Unies a réagi en mettant fin au contrat de des employés incriminés et en demandant une enquête indépendante et transparente.
Enquête ouverte par les Nations Unies
« Tout employé de l’ONU impliqué dans des actes de terrorisme sera tenu responsable, notamment par le biais de poursuites pénales», a indiqué dimanche dans un communiqué Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies.
« Les présumés actes abjects de ces employés doivent avoir des conséquences. Mais les dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui travaillent pour l’UNRWA, beaucoup dans des situations parmi les plus dangereuses pour des travailleurs humanitaires, ne devraient pas être pénalisés. Il faut répondre aux besoins urgents des populations désespérées dont ils s’occupent », a indiqué le chef de l’ONU.
« Il serait profondément irresponsable de sanctionner une Agence et toute la communauté qu’elle soutient par suite d’allégations d’actes criminels contre quelques individus, en particulier en temps de guerre, de déplacement et de crise politique dans la région » a estimé de son côté Philippe Lazzarini dans un communiqué.
Deux millions de personnes dépendent de UNWRA
UNRWA est la plus importante des agences…
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Auteur: onufrance