Les autorités israéliennes, au plus haut niveau, décrivent des visions d’horreur, « des bébés décapités, des femmes violées et éventrées, des corps coupés en morceaux ». Le récit est relayé largement par les medias occidentaux. On ajoute même chaque fois de nouveaux détails macabres, sans même que les personnes, et elles l’avouent parfois elles-mêmes, n’aient vu des images de ces horreurs. Elles racontent ce que racontent ceux à qui on a raconté. Et c’est là où le bât blesse. Il y a peu d’images vraiment significatives, du moins à la hauteur du récit des descriptions faites. On a l’impression que chaque fois qu’il est promis des images, qu’il y a esquive et que la vérité s’éloigne, que pour un prétexte ou un autre, on ne voit pas ces images.
L’argument donné sans cesse, par les autorités israéliennes pour la rétention de l’information en images, c’est qu’elles sont « insoutenables ».
Ceux critiques, qui demandent des preuves concrètes, des images, des témoignages en nombre, sont accusés systématiquement de « relativisme », un terme qui rappelle étrangement ceux de révisionnisme, de négationnisme, c’est-à-dire des éléments de langage employés concernant la Shoah. Mais ce qui fait la réalité des massacres de la Shoah, de ce génocide historique, ce sont précisément les images, les témoignages. On n’a pas hésité à montrer, à des générations entières, des images terribles, des corps squelettiques empilés, des crânes, des cheveux, des dents stockés comme des matières premières, les images des déportations dans les trains, celles des rescapés de la Shoah etc. Pourquoi ? Parce que la Shoah est vraie. On n’a pas craint à ce moment-là de choquer les gens. Ils avaient besoin de savoir. Personne n’en a fait le reproche. Ce discours sur « les images qu’on ne montre pas car insoutenables » est bien suspect.
Une vidéo officielle de 43 minutes
Les autorités israéliennes ont…
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Auteur: Djamel LABIDI