Reporters Sans Frontières saisit la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre » commis contre des journalistes en Palestine.
Voilà ce que RSF devrait plutôt faire : elle va se mobiliser à travers le monde pour dénoncer les crimes israéliens. A Paris, sur l’un des ponts enjambant la Seine, des militants de Reporters Sans Frontières vont déployer un drapeau de 100 m2 représentant des étoiles de David contenant des bombes en leur centre. Ce visuel, accompagné de la mention « Gaza 2023 », sera également affiché sur un camion. Des vélos publicitaires (« Liberté de la presse ») vont circuler dans Paris. Les militants de l’organisation vont distribuer des milliers de cartes postales de Gaza écrabouillé aux Parisiens et aux touristes. 30 000 affiches (60 x 80) montrant le visuel des étoiles aux bombes seront visibles dans toute la France. Un immense drapeau noir sera nuitamment accroché sur les tours de Notre-Dame et un autre sur la Tour Eiffel.
J’ai adapté à peine, en remplaçant les anneaux olympiques que RSF transforma en menottes, par des étoiles de David porteuses de bombes. Sinon, c’est ce qu’a fait RSF contre les JO de Pékin en 2008. Ménard qualifiait alors le président du Comité olympique de « salopard ».
En 2023, devant le carnage de civils, femmes, enfants, malades et journalistes à Gaza (Palestine), RSF ne saurait se contenter de menacer Israël de la Cour Pénale, menace platonique, rodomontade. Car la CPI n’a pas l’obligation de se saisir de cette plainte.
Netanyahu se marre.
RSF sera toujours RSF.
Théophraste R. Auteur de la question : « Ils sont toujours financés par des officines écrans de la CIA, à RSF ? »
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