« Savait ou aurait dû savoir : au prochain Tribunal de Nuremberg, les gouvernements complices du génocide ne pourront pas plaider l’ignorance. » Tel est le titre d’une déclaration publiée le 4 février par l’Institut Schiller international, qui résume ainsi l’urgence stratégique actuelle :
Dans une ordonnance prononcée le 26 janvier 2024, en réponse aux accusations portées par l’Afrique du Sud, la Cour internationale de justice (CIJ) a conclu qu’il est « plausible » qu’un génocide soit activement perpétré par Israël contre le peuple palestinien de Gaza.
La CIJ a ordonné par conséquent, que, pour citer la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor dans sa déclaration du 31 janvier, « les États tiers agissent de manière indépendante et immédiate pour empêcher un génocide par Israël et pour s’assurer qu’eux-mêmes ne violent pas la Convention sur le génocide en aidant ou prêtant assistance à la commission d’un génocide. Cela impose nécessairement à tous les États l’obligation de cesser de financer et de faciliter les actions militaires d’Israël, qui sont plausiblement génocidaires. »
Les ordonnances de la CIJ étant contraignantes pour les gouvernements impliqués et leurs responsables, Israël s’est vu accorder un délai d’un mois pour rendre compte à la Cour des mesures prises pour se conformer à son ordonnance. Mais au lieu de respecter les décisions de la Cour, Israël et ses principaux alliés internationaux les ont bafouées avec arrogance dès le moment même où elles étaient prononcées.
Le 26 janvier, jour même du verdict, les gouvernements d’Israël et des États-Unis ont, de connivence, décidé de suspendre tout financement à l’UNRWA (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, qui fournit la majorité de l’aide humanitaire vitale à Gaza), sur la foi d’un dossier israélien douteux (qui n’a toujours pas…
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Auteur: Institut Schiller