« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c’est trop. Cela doit cesser maintenant », déclaraient le 6 novembre les chefs des principales agences de l’ONU au sujet de Gaza. Malheureusement, la succession des alertes lancées par diverses organisations internationales reste sans incidence sur la poursuite des représailles par Israël à la suite de l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Cette situation, qui se détériore de jour en jour, nous rappelle à nouveau les limites du droit international, censé protéger des valeurs universelles, sanctionner les États coupables et condamner les responsables des crimes internationaux.
La réponse internationale au conflit qui se joue au Proche-Orient se distingue fortement de celle d’une partie de la communauté internationale vis-à-vis du conflit en Ukraine.
Cette impuissance est consubstantielle à un droit dont l’application dépend trop souvent de la loi du plus fort parmi les États qui en sont les premiers sujets. En Palestine, cette paralysie se manifeste par l’enracinement des violations des droits humains depuis des décennies et, de manière immédiate, à l’absence de tout effet concret des communications et condamnations, même lorsqu’elles sont fondées sur le droit, ce malgré les déclarations importantes de dirigeants et chefs d’État.
Le constat est d’autant plus cruel que la réponse internationale au conflit qui se joue au Proche-Orient se distingue fortement de celle d’une partie de la communauté internationale vis-à-vis du conflit en Ukraine. Depuis février 2022 et le début de l’invasion russe, la justice internationale est sollicitée comme jamais auparavant : multiplication des enquêtes en Ukraine et à l’étranger en vue de procès devant des juridictions nationales, enquêtes ouvertes par la Cour pénale internationale et mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine,…
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Auteur: Henri Thulliez