General Electric : face à une direction sourde, des salariés entament une grève de la faim

 

Après trois semaines de grève, les salariés de General Electric Grid à Villeurbanne pensaient pouvoir arrêter leur mouvement et reprendre les négociations avec leur direction sur des bases jugées plus favorables. Mais l’accord de fin de conflit présenté ce matin ne correspond absolument pas à leurs attentes. Stupéfaits et révoltés, douze salariés ont débuté une grève de la faim.

 

A Villeurbanne, après trois semaines de blocage du site de General Electric Grid, les salariés pensaient lever fièrement leur piquet de grève. Négocié de haute lutte, un projet d’accord de fin de conflit devait être signé ce mardi matin, leur permettant de reprendre le travail ainsi que de repartir « sur de bonnes bases » dans les discussions avec leur direction. C’était compter sans un coup bas.

Alors que les trois organisations syndicales représentatives (CFE-CGC, CGT et CFDT) sont réunies à Paris pour signer l’accord, le texte qui leur est présenté ce matin ne correspond absolument pas à ce qu’ils avaient négocié. Impossible de le signer.

 

 

La nouvelle arrive instantanément à Villeurbanne par groupe WhatsApp et fait l’effet d’un électrochoc. La CGT témoigne : « La malhonnêteté de la direction a aggravé l’état psychologique des salariés, on entend parler de suicide. Nous sommes extrêmement inquiets. (…) Certains salariés nous ont dit qu’ils ne savaient plus quoi faire, ils ne veulent plus travailler, plus faire grève, plus voir le médecin, plus rien. Ils ont commencé une grève de la faim devant l’entreprise, totalement…

Auteur: Guillaume Bernard
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