Vanessa Moreira Fernandes et ses enfants habitent l’aire d’accueil des gens du voyage située à 400 mètres de l’usine Lubrizol. – © NnoMan Cadoret/Reporterre
Vanessa Moreira Fernandes et ses enfants habitent l’aire d’accueil des gens du voyage située à 400 mètres de l’usine Lubrizol. – © NnoMan Cadoret/Reporterre
Le juriste William Acker, auteur de l’enquête Où sont les « gens du voyage » ? (éditions du Commun), est le lauréat du 8e prix du Livre d’écologie politique. Celui-ci lui sera remis ce vendredi 15 avril à La Base, dans le 10e arrondissement de Paris, par la chroniqueuse de Reporterre Corinne Morel Darleux, présidente du jury. Un temps d’échanges et dédicaces sera prévu, dans la limite des capacités d’accueil.
William Acker avait été interviewé en avril 2021 par Reporterre. L’auteur, lui-même issu des communautés dites des « gens du voyage », a recensé toutes les « aires d’accueil » françaises. Il a démontré que les « gens du voyage » étaient systématiquement assignés à des aires mal situées, qui les exposent à des polluants. C’est notamment le cas de celles de Tremblay-en-France et d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, où Reporterre s’était rendu. Elles se trouvent à l’extérieur des villes, loin de tout service, ou dans des zones industrielles à proximité de diverses sources de nuisances.
La Fondation de l’Écologie politique accorde chaque année, depuis 2014, le prix du Livre d’écologie politique « à un ouvrage francophone qui, par la qualité des idées et réflexions qu’il expose, concourt de manière significative à l’approfondissement de la pensée écologiste, à la compréhension des enjeux écologiques ou à l’élaboration de solutions ou d’actions publiques visant à la transformation écologique de la société ».
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« Il faut nous sortir de là » : les aires d’accueil des gens du voyage, un enfer sonore et sanitaire
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Auteur: Reporterre
