Erno RENONCOURT
Le prisme de l’attraction symbolique ou le triangle de l’abrutissement massif pour la mise au pas du monde
Donnant suite à notre précédent article sur la géométrie différentiée de la déshumanisation, nous venons caractériser la configuration de base attrayante dans laquelle se métamorphose globalement l’Occident, quand il se présente aux peuples du monde entier pour déployer la terreur qui lui permet d’asseoir et de consolider son hégémonie.
Notre postulat de la spirale de l’indigence pour tous, comme mode de déploiement de la géométrie différentiée de la déshumanisation, tend à se confirmer de plus en plus. Puisqu’au demeurant, de nombreux observateurs avisés comprennent et osent soutenir : qu’il y a un même « arbitraire » derrière les agissements de l’Occident sur les différents théâtres du monde.
Mais cet arbitraire n’est que la pointe émergée de l’iceberg de la géostratégie de la déshumanisation ; iceberg sur lequel l’Occident se tient confortablement au frais pour semer le chaos, la fureur, la terreur et l’horreur dans le monde. Nous allons partir de cet excellent article de Djamel Labidi pour aboutir à une conclusion qui ne plaira pas à beaucoup de ceux et celles qui vivent dans la foi des valeurs démocratiques de l’Occident : Toute la performance de la géostratégie de la déshumanisation que l’Occident pratique, de manière différentiée selon les contextes sociaux, repose sur le fait qu’il sait pouvoir compter sur l’indifférence, l’ignorance, l’insouciance et l’indigence d’une grande partie du monde qui ne se contente que d’avoir le museau rivé dans la gamelle du succès minimal insignifiant confortable qui sied à son bonheur et à sa tranquillité. Et c’est pour cela que l’Occident s’assure d’utiliser des boîtes noires pour dissimuler et enjoliver des objectifs douteux et immondes derrière des valeurs…
Auteur: Erno RENONCOURT