GIEC : au coeur de la catastrophe climatique

Vagues de chaleur, inondations, sécheresses, incendies ponctueront les prochaines décennies selon le GIEC qui vient de paraître un nouveau rapport. Issu du travail du groupe 2, sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité », cette publication alerte sur l’urgence climatique et met en avant le thème de l’adaptation au changement climatique. Pour les scientifiques, les effets du changement climatique sont déjà là, il faut donc mettre en place des mesures d’adaptation, et ne plus seulement prôner son atténuation, alors que nous sommes déjà à +1,1° et que les +1,5°, par rapport à l’ère pré-industrielle, devraient être atteint dès 2030.

La montée des eaux est estimée à 20 centimètres en 2050. Les rendements agricoles devraient être gravement impactés d’ici 2100. Le risque de mortalité lors des vagues de chaleur sera multiplié par deux ou par trois. Les inondations causeront dix fois plus de dégâts d’ici la fin du siècle. Les canicules comme celle de 2003 se répèteront.  

Ces faits établis par le GIEC constituent quelques unes des catastrophes de « l’atlas de la souffrance humaine » que désigne Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies en parlant du nouveau rapport du groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ce nouveau document, celui du groupe 2 du GIEC qui travaille sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » au changement climatique, est le fruit de la mobilisation de 270 scientifiques, issus de 67 pays. Il fait suite au rapport du groupe 1, publié en août 2021, qui expliquait que les +1,5° seront atteint en 2030, soit 10 ans plus que tôt la précédente prévision du GIEC. Un troisième groupe prévoit un rapport au printemps 2022, pour finaliser le sixième rapport d’évaluation. 

Pour en débattre, Le Média reçoit deux auteurs du GIEC :

– Wolgang Cramer, écologue au CNRS et à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale, auteur du GIEC depuis 1995.

– Alexandre Magnan, géographe à l’Institut du développement durable et des relations internationale (IDDRI), spécialiste des questions de vulnérabilité et d’adaptation aux changements environnementaux, également auteur du rapport spécial du GIEC sur les océans et la cryosphère en 2019. 

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Auteur: Le Média