Ce samedi 12 septembre se tenait, dans toute la France, un appel national pour la rentrée des Gilets Jaunes. Un nouvel acte qui comptait prendre pour scène le pays dans son entier, des ronds-points aux pavés.
A Paris, ce sont trois lieux de rendez-vous qui circulaient depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, dont deux manifestations qui avaient étaient déclarées en préfecture : l’une place Wagram et l’autre place de la Bourse. La troisième, non déclarée, invitait les manifestants à se retrouver dès 9 heures sur les Champs-Elysées, théâtre des manifestations les plus emblématiques du mouvement.
Pourtant, à 9h30, aucun rassemblement n’y peut voir le jour, les contrôles se succèdent tout autour de l’avenue, bouclée de toutes parts et interdite de manifestation par un arrêté préfectoral. La préfecture de Paris égraine d’ailleurs fièrement, sur sa page Twitter, le nombre d’interpellations effectuées. A 10h du matin, elle en annonce 52.
Pendant ce temps, place de la Bourse, les manifestant·es se réunissent. On notera la présence anecdotique de Jean-Marie Bigard qui, après s’être désolidarisé de l’appel lancé par Jérôme Rodrigues plus tôt dans la semaine, a finalement décidé de défiler avec les Gilets Jaunes. Hué à son arrivée, il doit se réfugier dans un café avant de quitter les lieux. Les rues adjacentes sont filtrées par la police, et les contrôles vont bon train. Le rassemblement a perdu de sa couleur fluo habituelle mais gardé ses revendications de toujours, et c’est aux alentours de 13h qu’il devient finalement cortège et s’élance, sous haute surveillance policière, en quête de justice…
Auteur : Oulipo R.
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