«Pourquoi Raphaël Glucksmann n’est pas avec nous ? Au Parlement européen, 9 fois sur 10, il vote les mêmes textes que nous».C’est ce que soulignait le macroniste Bernard Guetta, le 9 mai, au micro de RTL. Et il est bien placé pour le dire : il est député européen, comme Raphaël Glusckmann, et siégeait à côté de lui ces dernières années.
Ces derniers mois, tout a été dit et fait pour salir la première force de gauche de ce pays. On a tout entendu sur la France Insoumise, qui a fait 22% des voix aux dernières présidentielles : qu’il s’agissait d’un parti antisémite, terroriste, islamo-gauchiste, violent… Des incitations à «dégommer physiquement» les élus Insoumis ont été lancées sur les plateaux de télévision, les pires mensonges ont été répétés encore et encore sur la candidate franco-palestinienne Rima Hassan. On a même entendu des appels à la dissolution du mouvement. C’est simple, jamais sans doute depuis la seconde guerre mondiale une force électorale de gauche n’aura subi une telle campagne diffamatoire et une telle violence, sans même pouvoir y répondre.
Mais en parallèle, le système a constamment mis en avant une «autre» gauche : celle de Raphaël Glucksmann, présentée comme «modérée», «responsable» et sympathique. Plus la France Insoumise était traînée dans la boue, plus Raphaël Glucksmann, dont le parti – le PS – n’a réalisé que 1,7% des vois aux dernières élections, était couvert d’éloges, invité avec complaisance et récompensé. Entre janvier et mai, Glucksmann a fait 5 fois la couverture des grands hebdomadaires nationaux – pour mettre en avant un prétendu «effet Glucksmann» et une «dynamique» fabriquée de toutes pièces autour du candidat. La France Insoumise aucune.
Mais alors, qui est ce candidat qui plaît tant aux médias des milliardaires ? Qui est ce Raphaël Glucksmann, mis en scène comme l’avait été Macron en 2017 ?
Pro-Sarkozy et…
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Auteur: B