Grace à vous, Rapports de force fête ses 5 ans et continue un an de plus

 

Rapports de force a eu cinq ans mercredi 13 avril. Nous n’étions vraiment pas certains d’exister encore à cette échéance-là, quand, en septembre dernier, nous avions lancé un appel à soutien auprès des lectrices et lecteurs. Mais vous avez répondu présent. Alors, même si notre avenir reste précaire, pour fêter l’événement, nous organisons trois rencontres publiques à Montpellier, Lyon et Paris, au mois de mai.

 

Vous avez été nombreuses et nombreux à répondre à notre appel au secours lancé en septembre dernier. Une petite cinquantaine de soutiens mensuels nouveaux, des abonnés de longue date augmentant leur contribution et des messages d’encouragement à poursuivre notre travail, nous permettent de ne pas annoncer la fin de Rapports de force en ce printemps 2022. Nous fêtons donc nos 5 ans d’existence. C’est déjà une victoire. Et nous vous annonçons aujourd’hui remettre à début 2023 toute décision sur l’avenir de Rapports de force. Un an de plus pour sauver l’info pour les mouvements sociaux.

 

Aidez-nous à poursuivre

 

Malgré un soutien renouvelé, Rapports de force n’a pas encore atteint le seuil des 200 à 250 abonnements volontaires qu’il s’était fixé pour vivoter. Ni, évidemment, celui des 400 soutiens mensuels permettant sa pérennité. Si vous n’aimez pas les chiffres, vous pouvez passer au paragraphe suivant. Sinon, en toute transparence, voici la situation de votre journal. Nous sommes passés de 77 soutiens mensuels à 120 (+55 %) entre septembre 2021 et mars 2022. Mais à 1200 € assurés par ces abonnements chaque mois, au lieu de 550 € l’été dernier. Soit quasiment deux fois et demie plus. De quoi nous permettre de tenir tout 2022, grâce au reliquat d’une bourse pour les médias touchée fin 2020, et avec un budget annuel maintenant de 20 000 €. Mais en 2023, il nous faudrait 40 000 € pour rémunérer à temps partiel les journalistes de la rédaction.

Par conséquent, pas d’autres choix pour nous que de renouveler nos demandes de soutien. D’ici au premier trimestre 2023, nous devrons trouver une centaine de personnes supplémentaires prêtes à démarrer un don mensuel. C’est peu, mais nous savons d’expérience que ce n’est pas si simple.

Que dire pour vous convaincre ? D’abord, que l’info gratuite n’existe pas. Ou pas longtemps. Pour qu’un journal comme le nôtre existe, il est nécessaire qu’au moins une partie de ses lectrices et lecteurs le finance. Mais aussi, qu’il suffirait qu’une petite partie des 30 000…

La suite est à lire sur: rapportsdeforce.fr
Auteur: Stéphane Ortega