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Il y a deux ans, nous nous lancions dans un pari un peu hasardeux : réussir à sortir du modèle entièrement bénévole qui était le nôtre depuis 8 ans (maintenant ça fait dix) et qui nous empêchait de faire les choses aussi bien qu’on le voulait, soumis aux aléas de nos emplois du temps professionnels ou familiaux.
L’ennui, c’est que nous voulions éviter trois modèles qui ont cours dans le monde médiatique et qui ne nous convenait pas : le premier s’étend, malheureusement, et consiste à avoir un ou deux milliardaires qui renflouent votre journal à coup de millions. En contrepartie de quoi ces philanthropes prescrivent une ligne éditoriale, virent les récalcitrant et font avancer la cause de la bourgeoisie ou de l’extrême-droite – il faut dire que les deux coïncident pleinement. Il n’y a pas un seul riche qui nous a proposé de nous filer sa thune, et cela a sans doute rapport avec le fait que nous souhaitons l’extinction du modèle économique qui fait vivre ce genre de personnage.
Il n’y a pas un seul riche qui nous a proposé de nous filer sa thune, et cela a sans doute rapport avec le fait que nous souhaitons l’extinction du modèle économique qui fait vivre ce genre de personnage.
Le second modèle est publicitaire : il s’agit, en particulier sur le web, de proposer des articles en échange de spammer le lecteur avec des clips promotionnels, des annonces intempestives, de vendre ses données à des entreprises privées etc. Ce modèle est évidemment contraire à nos idées et il a rendu internet si triste que l’adopter ne nous a jamais traversé l’esprit.
Le troisième modèle est payant. Il consiste à proposer aux visiteurs de lire quelques paragraphes d’un article et de dire…
La suite est à lire sur: www.frustrationmagazine.fr
Auteur: Rédaction