C’est l’un des dossiers chauds qui attend Rachida Dati sur son nouveau bureau au ministère de la culture. Après treize semaines de grève et vingt-quatre jours de fermeture notamment pendant toutes les vacances de Noël, les salariés du Centre Pompidou restent très mobilisés pour défendre leurs emplois, malgré la fermeture de leur établissement de 2025 à 2030 pour des travaux de désamiantage et de rénovation.
Vincent Krier, secrétaire national de la CGT Culture, qui a reproché à Rima Abdul Malak de n’avoir « pas été assez politique dans la gestion de ce dossier » et d’avoir trop laissé les coudées franches à la direction de Beaubourg, trouvera-t-il, dans la nouvelle occupante de la Rue de Valois, poids lourd du parti Les Républicains, une interlocutrice plus réactive ? Tous les syndicats réunis dans cette lutte (CGT, CFDT, FO, Unsa et Sud) attendent impatiemment un nouveau rendez-vous au ministère, alors que la direction du Centre Pompidou leur a promis, dès le 4 janvier, une reprise des négociations.
La crainte de voir externaliser certaines missions
En attendant, lors d’une assemblée générale le 11 janvier, près de 150 salariés de Beaubourg (sur les 480 directement touchés par les travaux) ont voté la poursuite de la grève, dont le préavis court jusqu’au 15 février. La direction du Centre Pompidou leur a déjà donné des garanties sur le fait qu’il n’y aurait aucun départ contraint pendant les travaux et sur le maintien des rémunérations et des primes des agents qui seront affectés soit au Grand Palais, soit à proximité des espaces de réserves (dans le nord de Paris, puis à Massy), soit dans le bâtiment Lumière du 12e arrondissement qui accueillera la Bibliothèque publique d’information (Bpi).
Restent deux revendications principales, laissées sans réponse à ce jour : le maintien du plafond d’emplois du Centre Pompidou et la non-externalisation des missions de ses…
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Auteur: Sabine Gignoux