Grève dans l’éducation nationale : 200 personnes à Montpellier pour exiger plus de moyens dans l’enseignement


Rassemblement intersyndical de l’éducation nationale, Place Candolle à Montpellier

Nouvelle journée d’action et de grève dans l’éducation nationale pour protester contre le protocole sanitaire du ministère de l’éducation, jugé intenable par manque de moyens. Les syndicats appellent à dédoubler les classes partout et à embaucher massivement du personnel dans les établissements scolaires.

La colère gronde de nouveau dans l’éducation nationale ! La semaine dernière, plusieurs lycées s’étaient déjà mobilisés contre le nouveau protocole sanitaire du gouvernement prévu pour la rentrée scolaire du 2 novembre. « Rien n’a changé depuis la rentrée de septembre », déploraidans nos colonnes une enseignante du Lycée Mendès France à Montpellier mardi dernier.Pourtant, la lutte paie. Sur son site internet, le syndicat Sud Education a annoncé que des établissements ont obtenu gain de cause par la grève le 5 novembre : annulation de cessions d’épreuves continues, dédoublement des classes…

Appelée par les principales organisations syndicales, la journée d’action de ce mardi 10 novembre avait pour but de poursuivre sur cette lancée pour maintenir la pression sur le gouvernement.A Montpellier, près de deux cents personnes se sont réunies en plein « confinement », sans l’ombre d’une présence policière, place Candolle, à deux pas du rectorat où une délégation devait y être reçue.

Dédoublement des classes et embauches massives

« La journée de grève d’aujourd’hui a été un succès ! » a déclaré un syndicaliste de Force Ouvrière cet après midi sur la Place Candolle. Il a ensuite déploré l’absence de masques dans son établissement : « on n’a pas de masques, ou pas homologués ». Plus de moyens dans l’éducation, mais « aussi dans la santé », a-t-il déclaré pendant sa prise de parole.

Sud Éducation, de son côté, appelle à…

Auteur: Le Poing
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