Grève du 23 mars à Montpellier : une manifestation de tous les records



L’ambiance était électrique ce jeudi 23 mars à Montpellier.

40 000 personnes dans les rues de Montpellier : il faut croire que le discours de Macron du 22 mars a encore jetté de l’huile sur le feu de la contestation

De mémoire de Montpelliérain.e, on avait pas vu ça depuis des années à Montpellier. Un raz de marée. Ce 23 Mars contre la réforme des retraites, la CGT annonçait 40 000 personnes dans les rues du Clapas, et le syndicat Force Ouvrière parlait quant à lui de 60 000 personnes dans son communiqué.

A partir de 11 h 10 et pendant plus d’une heure, c’est un flux constant ininterrompu et surtout bien serré qui est parti de la place Zeus en direction du Peyrou. Macron a au moins réussi une chose : réveiller le pays ! Chaque cortège syndical était très fourni, la jeunesse etait très représentée, qu’elle soit des universités, des lycées ou des collèges, les chorales et orchestres se sont multiplié et chantaient aussi l’ Internationale, qui sera reprise par le corps de la manifestation.

Les épreuves anticipées du bac étant finies, les lycéens se sont joints massivement à la manifestation.

Les étudiants étaient eux aussi nombreux. Ils ont par ailleurs voté le blocage de la faculté Paul Valéry après la manifestation.

Après avoir descendu le boulevard Henri IV et à la fin du boulevard Louis Blanc, un grand trou s’était formé dans le cortège, et alors que tout le monde pensait remonter sur la Comédie, des grappes de manifestant.e.s étaient dirigé.e.s vers le lycée Mermoz. Interrogé sur la suite du parcours, un syndiqué du service d’ordre de Force Ouvrièr a répondu : « C’est l’intersyndicale qui a décidé ce parcours avec le préfet pour éviter la casse… »

 A partir de là, le cortège s’est scindé en deux, avec des grappes de personnes perdues sur la signification de ce trajet. Arrivé.e.s Place de l’Europe, fin supposée de nombreuses personnes ne comprenaient plus la situation, sans savoir qu’une partie conséquente de la manifestation avait scindé le cortège. En effet, à l’initiative d’une partie plus combative et plus déterminée de la manifestation, des milliers de personnes ont suivi la banderole des étudiants de Paul Valéry pour remonter sur l’Esplanade, puis le Polygone, qui a encore dû fermer ses rideaux de fer, avant de rejoindre la préfecture.

Un cadre de la CGT commentera à propos du trajet qu’il y avait trop de monde et pas assez de Service d’Ordre » pour canaliser…

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Auteur: Le Poing