Grève intersyndicale éducation

Depuis des semaines, la colère monte dans les écoles et les établissements contre les mesures ministérielles. Les conditions de travail se dégradent, les statuts sont remis en cause, les salaires restent toujours bloqués. Dans ce contexte, le ministre JM Blanquer, méprisant et autoritariste, poursuit sa politique libérale de casse du service public d’éducation.

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent.
Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail.

Ainsi, face à la situation catastrophique dans laquelle se trouvent écoles et établissements cette année, et plutôt que de recruter les candidats au concours inscrits sur la liste complémentaire, il accentue la précarité avec des CDD de … 3 mois, sans perspective de titularisation ni de stagiairisation !

Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité d’entre eux.
Rien n’est proposé pour les AED AESH.
On est très loin de l’augmentation de 20% de la valeur du point d’indice qui serait nécessaire pour compenser le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es (loi Rilhac, RH de proximité, formation constellation, modification du concours …).

Comme si cela ne suffisait pas le ministère engage l’évaluation des établissements. qui passe par…

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Auteur: IAATA