Grève sanitaire dans l’Éducation : le protocole fantôme

“768 élèves,

aucun plan sanitaire réalisable,

aucun moyen mis sur la table

#protocolefantôme”

Après la FakeNews sur les chiffres des niveaux de contamination dans les établissements scolaires, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer arrive à faire gronder la colère des profs. L’école de la confiance devient l’école du mépris. A Montpellier, environ cent cinquante personnes ont répondu à l’appel à manifester, place Candolle, suivant le préavis de “grève sanitaire” lancé par les principaux syndicats d’enseignants pour ce mardi 10 novembre.

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Les syndicats des enseignant·es présents, d’une même voix, ont critiqué le plan sanitaire lancé par le gouvernement. Les clusters arrivent dans les écoles et s’exportent dans les familles. L’impossible mise en place de mesures sanitaires efficaces fait craindre aux enseignant·es du public de faire partie des populations les plus contaminées par le coronavirus : cantines surbondées, manque de masques et de matériel sanitaire, classes surchargées, etc…

Dès la semaine dernière, environ un tiers des enseignant·es du lycée Pierre Mendès-France s’étaient mis en grève à Montpellier, avant d’obtenir le passage des cours en semi-distanciel. Pour ce mardi 10 novembre, on nous annonçait environ 25% des personnels enseignants en grève sur le département de l’Hérault, avec des taux très élevés pour certains établissements.

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Quelques Gilets jaunes étaient également présent·es pour soutenir les professeurs en grève.

Auteur: R. Parreira
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