Sur la base des informations disponibles à ce jour, l’OMS estime que le risque global pour la santé publique posé par le virus A(H5N1) est « faible ».
Dans le même temps, le risque d’infection est considéré comme « faible à modéré » pour les personnes exposées à des oiseaux ou des animaux infectés ou à des environnements contaminés.
Le virus étant transporté dans le monde entier par les oiseaux migrateurs, il existe certainement un risque d’infection des vaches dans d’autres pays, a détaillé l’OMS.
Des enquêtes en cours
Comme le virus est transporté en particulier par des oiseaux migratoires, « le risque existe certainement que les vaches d’autres pays soient infectées », a indiqué Wenqing Zhang, la responsable du programme mondial de lutte contre la grippe de l’OMS. Pour l’heure, elle estime que l’infection originelle vient des oiseaux, mais aux États-Unis on essaye encore de déterminer s’il y a eu ou non transmission de vache à vache.
Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’étendue et la gravité de la grippe aviaire H5N1 détectée dans une trentaine de troupeaux de huit États américains depuis le mois de mars.
« Bien que beaucoup de choses soient encore en cours d’investigation, cela suggère que le virus pourrait avoir trouvé… des voies de transmission autres que celles que nous connaissions jusqu’à présent », a déclaré Wenqing Zhang, lors d’une conférence de presse à Genève.
Même si cela peut paraitre inquiétant, « c’est aussi un témoignage de l’efficacité de la surveillance de la maladie qui nous permet de détecter le virus ».
Surveiller et évaluer
« Alors que l’OMS et ses partenaires surveillent, examinent, évaluent et actualisent étroitement le risque associé au virus H5N1 et à d’autres virus de la grippe aviaire, nous appelons les pays à rester vigilants, à signaler rapidement les infections humaines, le cas échéant, à partager rapidement les…
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Auteur: Nations Unies FR