La voix de la colère se fait entendre en Iran
Une fois de plus, les yeux des militants communistes du monde entier se sont tournés vers l’Iran, en tant que champ de bataille du gigantesque bouleversement prolétarien, un autre dans la série de confrontations de classe qui a secoué l’Iran et la région environnante au cours de la dernière décennie.
Téhéran, le 16 septembre 2022 – Mahsa Amini meurt après avoir été arrêtée et brutalement battue par la police religieuse iranienne, accusée de ne pas porter son foulard conformément à la loi stupide de l’islam. L’une des nombreuses idéologies imposées par la classe dirigeante afin de cimenter en nous la fausse conscience de la communauté interclasse – la religion ; dans ce cas, l’une des variantes du conte de fées abrahamique sur l’homme invisible vivant dans le ciel. La révolte qui s’en est suivie, contre le système iranien d’apartheid sexuel et l’appareil d’État employé pour le mettre en œuvre, en tant qu’expression particulière de la violence de l’État, a déclenché le vaste mouvement prolétarien qui s’est répandu dans tout le pays, attaquant sur tous les fronts les fondements idéologiques, sociaux et économiques de la société bourgeoise sur le territoire de l’Iran. Certaines des tâches que ce mouvement a assumées, bien que de manière insuffisante et incomplète, comme la tâche d’identifier et d’attaquer les points stratégiques de l’infrastructure de l’État, de désarmer les forces répressives et de s’armer, etc. font partie des tâches que le prolétariat devra assumer dans la phase insurrectionnelle de la révolution communiste mondiale.
Si le meurtre de Mahsa a été l’étincelle du mouvement et la révolte des femmes prolétaires contre le voile le souffle qui a attisé les flammes, son carburant a été l’expression brutale de la domination du Capital sur le territoire de l’Iran – exploitation, misère, aliénation,…
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Auteur: IAATA