Hautes Écoles Silencieuses de Suisse Occidentale

La banalisation de l’usage de la force policière à l’université est inquiétante dans un contexte « démocratique ».

En sollicitant ces forces répressives, la direction de la HEAD, de l’HEPIA et des HESSO Genève ont franchi un cap autoritariste inquiétant. Bien loin de protéger les étudiant.e.x.s et le personnel, les tactiques d’intimidation pour silencer les voix critiques sont honteuses. Ces interventions policières ont engendré plusieurs violences. Tout d’abord, en sollicitant ces forces répressives, des violences psychologiques ont été infligées à l’ensemble des étudiant.e.x.s présent.e.x.s. De plus, cet appel disproportionné par rapport à la situation pacifique et calme a également conduit à la perquisition et à l’endommagement de projets artistiques d’étudiant.e.x.s, dont certains étaient destinés à être présentés lors des jurys de fin d’année.
Nous déplorons ces actions répressives qui s’ajoutent à toutes celles déjà engagées à notre encontre. Nous rappelons que le principe de liberté d’expression s’applique à l’ensemble des étudiant.e.x.s, et ce même si les directions ont fait le choix de ne pas tolérer d’occupation dans les HESSO.

Un des arguments émis par la direction de la HEAD pour ne pas répondre aux revendications des étudiant.e.x.s, a été que ceci « Ca ne respecte pas nos principes fondamentaux d’inclusion et de safe place pour tous ». Toutefois, faire appel aux forces de l’ordre, est en parfaite contradiction avec le concept de safe place et d’inclusion, principalement par le fait d’écarter sans négociations le questionnement légitime des étudiant.e.x.s quant aux partenariats de l’école.

D’autant plus, nous nous demandons ce que cache les réponses brumeuses et vagues du conseil de direction qui nous frappent particulièrement. Il nous paraît néanmoins que nous touchons à un point si sensible que la seule réponse qui paraît valable est le…

La suite est à lire sur: renverse.co
Auteur: