Il y a 80 ans, l’armée rouge entrait dans le camps d’Auschwitz. Le monde entier allait découvrir l’horreur de l’Holocauste, l’extermination de masse de juifs et de minorités comme les Rom, les homosexuels ou des handicapés.
80 ans après, alors que l’antisémitisme se répand et se renforce, le Secrétaire général de l’ONU appelle à ne jamais oublier et à condamner toutes les formes de racisme, de préjugé et de fanatisme religieux.
Voici son allocution :
« Cette année marque le quatre-vingtième anniversaire de la fin de l’Holocauste.
Nous pleurons les six millions de Juifs assassinés par les nazis et par les collaborateurs qui leur ont prêté main-forte dans leur entreprise d’extermination de tout un peuple.
Nous pleurons aussi les Roms et Sintis, les personnes handicapées et les tant d’autres personnes réduites en esclavage, persécutées, torturées et tuées.
Nous sommes solidaires des victimes, des personnes survivantes et de leurs familles.
Un acte moral et un appel à l’action
Et nous renouvelons notre engagement à ne jamais oublier.
Manquer au devoir de mémoire de l’Holocauste, ce serait déshonorer le passé et trahir l’avenir.
Se souvenir est un acte moral, mais aussi un appel à l’action.
Connaître l’histoire de l’Holocauste, c’est être conscient de l’abîme dans lequel l’humanité peut sombrer.
C’est aussi comprendre les conditions qui ont permis aux nazis de commettre leurs crimes odieux, avec la complicité de leurs alliés.
Enfin, c’est comprendre qu’il est du devoir solennel de chacun de dénoncer la haine et de défendre les droits humains de tous.
L’antisémitisme sévit toujours
Au lendemain de l’enfer de l’Holocauste, les pays se sont unis et ont inscrit la dignité de chaque personne dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
En ces heures sombres, ce document reste une source de lumière.
Quatre-vingts ans se sont passés depuis la fin de l’Holocauste,…
Auteur: onufrance
