L'ancienne demeure du Consul portugais Aristides de Souza Mendes,

Hommage au Consul portugais qui sauva des milliers de juifs français

Son nom est peu  connu en France et il ne l’est que depuis une quarantaine d’années au Portugal. Pourtant le Consul Aristides de Sousa Mendes est un héros, un de ces « Justes » qui ont sauvé des milliers de juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Il a eu l’honneur de la presse française et portugaise cette semaine à l’occasion de l’inauguration le 18 juillet d’un musée à sa mémoire à Carregal do Sal. Cette superbe bâtisse XIXème siècle, a été reconstruite à l’identique alors qu’elle était tombée en ruine faute d’entretien. Elle avait été la résidence privée du Consul avant sa disgrâce.

C’est en effet l’acte de défiance – et de bravoure –  du Consul Aristides de Sousa Mendes, qui l’a conduit ainsi que sa famille et sa maison à la ruine.

L’homme arrive avec sa famille en France en 1938 pour prendre son poste de Consul du Portugal à Bordeaux. La guerre éclate et en 1940 commence l’exode de centaines de milliers de personnes vers le sud de la France pour échapper à l’invasion allemande. Des milliers de personnes cherchent à rejoindre le Portugal, via l’Espagne, où le régime de Franco refuse de les accueillir.

Si le Portugal ne s’oppose pas formellement à l’arrivée de réfugiés, le gouvernement veut quand même contrôler et limiter les entrées. Il impose à ses représentants consulaires de demander une autorisation préalable à Lisbonne avant l’octroi d’un visa.

Un « juste parmi les Nations »

Devant l’urgence et la détresse des familles, Aristides de Souza Mendes décide de passer outre et délivre autant de visas que possible, essentiellement à des familles juives.

Parmi les familles qui ont pu fuir, se trouvaient plusieurs membres de la famille, dont la mère, de Stéphane Dujarric, l’actuel porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Anka Mulhstein, histoirienne et écrivaine, prix Goncourt de la biographie en 1996.

Le gouvernement portugais n’a pas apprécié…

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Auteur: onufrance