Sa sortie en salle est prévue pour le 16 septembre mais « Honeyland » a déjà reçu des distinctions prestigieuses : 2 nominations aux Oscars et 3 récompenses au festival du film Sundance ! Un engouement qui ne surprend pas tant l’histoire racontée par « Honeyland » sait provoquer chez son spectateur à la fois admiration, tristesse, mélancolie, voire un brin de colère aussi. Car « Honeyland » c’est à la fois un film et un documentaire narrant la vie de Hatidze Muratava, une des dernières personnes à récolter le miel de façon traditionnelle, à la main, dans les montagnes sauvages de Macédoine…
Hatidze est née en 1964, ce qui lui fait 56 ans en 2020. Mais son âge ne l’empêche pas de parcourir des kilomètres pour aller récolter du miel dans la nature, là où des abeilles ont choisi de s’installer, que ce soit dans des troncs d’arbres ou le flanc d’une falaise. Le film s’ouvre d’ailleurs sur une scène où Hatidze doit longer le vide pour atteindre une ruche dissimulée dans la roche. Un seul faux pas et la chute serait mortelle. Arrivée à la ruche Hatidze détache avec précaution un morceau de paroi qui la dissimule puis entreprend sa récolte, sans protection avec seulement un petit enfumoir. Elle ne prendra que la moitié du miel, laissant l’autre partie aux abeilles pour qu’elles se nourrissent.
Car c’est là toute la beauté de la relation que Hatizde a tissé avec les abeilles. Loin de les dépouiller, elle prélève uniquement ce dont elle a besoin pour gagner (modestement) sa vie et que les abeilles puissent continuer la leur. Si elle leur prenait tout leur miel, les abeilles en seraient réduites à mourir de faim, à se déplacer pour trouver du miel en attaquant d’autres ruches sauvages. Et…
Auteur : Mr Mondialisation
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