Honorer la mémoire de Federico Martín Aramburú lors de la Coupe du monde de rugby


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À Paris, le samedi 19 mars 2022, une bagarre éclate à 6 heures au bar Le Mabillon, suite à l’interventon des ex-rugbymen Shaun Hegarty et Federico Martín Aramburú à propos d’une remarque raciste exprimée par Loïk Le Priol et Romain Bouvier, deux militants d’extrême droite, membres du Groupe Union Défense (GUD). Quelques minutes après s’être séparés, ces derniers sont revenus armés et ont assassiné Federico Aramburù. En plein Paris, des militants d’extrême droite ont donc abattu à bout portant un homme sans que cela ne suscite une seule réaction du Président de la République ou des membres du gouvernement. Le silence de la honte.


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Ce meurtre s’inscrit dans une montée globale de l’extrême droite et des discours racistes, xénophobes et fascisant à travers le monde. Trump aux États-Unis, Bolsonaro au Brésil, Modi en Inde, Meloni en Italie, Akesson en Suède… La liste des personnalités d’extrême-droite ayant accédé au sommet du pouvoir ces dix dernières années est longue et illustre parfaitement un repli nationaliste qui se banalise. Aujourd’hui, Marine Le Pen, et son parti le Rassemblement national, fort de ses 89 députés à l’Assemblée nationale, sont pressentis pour être les grands gagnants de l’élection présidentielle en 2027.

Face à cela, il est nécessaire de rappeler les violences inhérentes à cette idéologie et la menace qu’elle représente pour notre société. En effet, selon le rapport annuel d’Europol sur le terrorisme dans le Vieux Continent, l’Hexagone totalise 45 % des interpellations en Europe en lien avec des affaires de…

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Auteur: Collectif