Entre politique brutale et dérapages médiatiques… Pressenti pour devenir le nouveau préfet des Alpes Maritimes, le très à droite Hugues Moutouh quitte Montpellier après deux ans d’exercice dans l’Hérault. « Le Poing » a fouillé dans ses archives pour une faire une rétrospective des faits d’armes de ce préfet désigné comme « très politique »
C’était en juillet 2021. Dans notre article, « changement de préfet dans l’Hérault, du pareil au même en pire ? », nous dressions déjà un portrait d’Hugues Moutouh, qui arrivait tout juste dans le Clapas. Haut fonctionnaire, proche de Sarkozy, et partisan d’une répression accrue des mouvements sociaux avec une police au corps à corps des manifestants et des ouvertures d’informations judiciaires contre X en amont des manifestations, il s’est fait connaître quelques mois plus tard sous le surnom de « préfet bulldozer ».
Expulsions brutales et traque des étrangers
À peine arrivé, Hugues Moutouh se lance dans un de ses premiers chantiers : l’expulsion des bidonvilles de Montpellier, à la suite d’incendies ayant touché ces habitats de fortunes, avec des opérations parfois jugées illégales par diverses associations qui militaient pour l’amélioration des conditions de vie des habitants de ces lieux. « C’était la première fois en conférence de presse que j’employais l’expression « politique de la terre brulée », c’est fort comme mots, mais ça le caractérisait… », se rappelle aujourd’hui Sophie Mazas, référente de l’antenne héraultaise de la Ligue des droits de l’Homme.
La même méthode d’expulsion brutale, à grands coups d’engins de chantier, sera employée contre les occupants de la ZAD du LIEN, qui s’opposaient à la construction route jugé « écocidaire », et controversé jusqu’au sommet de l’État.
Dans le même temps, le préfet de l’Hérault fait expulser des familles albanaises…
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Auteur: Le Poing