I Giovani Comunisti sont les jeunes du Parti de la Refondation Communiste. Ils ont récemment tenu leur congrès national, au cours duquel ils ont élu un nouveau secrétaire et une nouvelle direction. Rifondazione Comunista, ainsi que ses jeunes, ont toujours eus une orientation souvent proche du communisme libertaire, des orientations de la nouvelle gauche des années 70 (dont les partis figurent parmi les fondateurs de Rifondazione Comunista avec les communistes du PCI qui ont refusé la svolta (virage) de 89-91) et d’une vision des relations internationales très éloignée des thèses de Domenico Losurdo. Ce communiqué, apparu sur le profil Instagram de l’organisation, a largement circulé parmi les communistes italiens, créant un débat enflammé avec des accusations de pro-impérialisme russe. Ce n’est évidemment pas le cas, et les militants ont défendu cette ligne contre des attaques spécieuses.
On l’appelle la ceinture russe (Russian Belt), mais c’est seulement le monde multipolaire et construit par le bas qui est en train de prendre forme. Le coup d’État de la semaine dernière au Niger, qui a vu le général Abdourahamane Tchiani prendre le pouvoir, est loin d’être un cas isolé et d’autres États africains se sont rassemblés autour de lui, prêts à intervenir militairement pour le défendre.
L’événement revêt une importance historique, car le Niger a toujours été considéré, ces dernières années, comme un pays ami de l’Occident, un rempart inébranlable de ce système de pression politique présent dans tout le Sud, favorable aux Européens et aux États-Unis, que l’on définit comme le néocolonialisme ; il se concrétise par l’ingérence d’organisations supranationales, d’ONG, de groupes de mercenaires, de financements illicites, de chantage économique. Et c’est sous ces formes que des pays comme la France ont réussi à maintenir en vie la dernière monnaie coloniale de la planète, le franc CFA.
Le pillage…
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Auteur: I Giovani Comunisti