Élève de terminale au lycée Jules-Ferry à Paris, Samson Larmoyer a organisé pour sa classe une projection-débat d’Une affaire de principe d’Antoine Raimbault. Il comptait sur ce film traitant de la lutte contre la corruption des politiques pour susciter chez ses camarades un intérêt pour les questions européennes et inciter les majeur·es parmi elles et eux à aller voter le 9 juin.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. Pourtant, mes camarades de terminale et moi avons de sérieuses échéances qui nous préoccupent. Les résultats de la loterie Parcoursup, les épreuves écrites du bac, le grand oral, l’organisation des vacances, les petits boulots. Autant dire que la date du 9 juin ne rythme pas toutes nos conversations. Pourtant, beaucoup d’entre nous, âgés de 18 ans, gagneront ce jour-là le droit d’exercer pour la première fois leur devoir civique dans les urnes. Malheureusement, ma génération ne fait pas figure d’exception et elle ne s’intéresse pas plus que les autres aux élections européennes. Moi-même, bien que très intéressé par la vie politique française et proche d’un syndicat lycéen depuis 2022, je dois dire que les institutions européennes me paraissaient lointaines. Jusqu’à ce que je voie le film d’Antoine Raimbault Une affaire de principe.
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Dans ce thriller politique inspiré de faits réels, le spectateur suit l’enquête menée par José Bové en 2009, quand il était député européen. Corruption, conflits d’intérêts, lobbying : voilà ce qu’il combat avec vigueur dans les couloirs du Parlement européen. Ce film a agi sur moi comme une piqûre de rappel : les élections approchent et il est urgent de s’y intéresser collectivement….
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