Nantes (Loire-Atlantique), reportage
Dans un grand parc au pied des immeubles du quartier Dervallières à Nantes, l’ambiance est à la fête ce samedi. Il fait beau. Un concert de musique orientale vient de débuter devant des familles assises dans la pelouse. Des enfants du quartier, tout sourire, s’essaient à la quadriplette au milieu d’une foule bigarrée. Bar, plats végé à prix libre, stands associatifs, conférences… Des militantes et militants d’Alternatiba, reconnaissables à leurs vêtements verts ou jaunes, s’activent un peu partout. Le mouvement pour le climat est rodé à ce type d’événement. C’est même sa première raison d’être. Alternatiba a été créé en 2013 dans le but de proposer des « villages des alternatives » partout en France.
Après avoir organisé deux Tours des alternatives à vélo en 2015 et 2018, l’organisation remet le couvert. Treize cyclistes vont se relayer sur deux triplettes et une quadriplette pour parcourir la France en dix-huit semaines, avec un final à Marseille le 4 octobre. À chaque étape sont prévus une « action de transformation » avec un groupe local, une présentation de la stratégie d’Alternatiba et une formation à l’action non-violente.
Lors de certaines étapes, la programmation sera étoffée avec des villages des alternatives, des tables rondes, des concerts… « Dans les mobilisations actuelles liées au climat, en ce moment, il y a beaucoup de résistances. Résister, c’est bien, mais il faut aussi proposer, apporter un message d’espoir… et faire la fête ! » expose Silene Parisse, salariée du mouvement et participante au Tour.
Huit ans après son premier Tour, Alternatiba souhaite garder le même esprit. « Certains disent que ça ne sert à rien d’alerter sur le climat, que tout le monde est déjà au courant. Ce n’est pas ce que nous pensons », affirme Anthony Yaba, militant à Alternatiba Nantes.
« Ne pas faire que de l’écologie de…
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